Afrique: Il est temps de faire vite.
L’Afrique ne peut plus attendre et elle doit agir avec pragmatisme et en même temps. Certains des leaders africains croient que le temps les attend, parce qu’ils sont parvenus au pouvoir? Mais non, le temps n’attend pas et l’Afrique ne doit plus attendre.
Il faut donner des nouvelles orientations politiques à l’Afrique parce que le temps est justement arrivé de tout revoir de fond en comble car le retard est trop long et profond et ce ne sont pas les autres qui le feront à la place des africains. C’est pourquoi il faut agir vite.
l’Afrique ne peut plus attendre, on ne sait jamais ce que demain va lui réserver, c’est pourquoi il faut agir plus vite. Les autres qui se sucraient dans la souffrance des africains arrivent et sont en train de rechercher de nouvelles formules puisqu’ils ne veulent pas discuter avec les nouveaux dirigeants afin de trouver le juste milieu de coopération, donc, ils viendront avec la force. Les militaires français par exemple sont en train de voir avec toutes les éventualités comment venir ré-coloniser l’Afrique et c’est maintenant qu’ils voient l’importance de ce continent dont ils faisaient croire aux autres qu’elle ne représentait qu’1% dans leurs échanges commerciaux. Pendant ce temps, l’unité s’impose aux leaders africains.
Dans ce schéma, nous ne comprenons plus l’attitude des nouvelles autorités sénégalaises qui surfent sur l’émotion des sénégalais. Il y a Ousmane Sonko qui pense rouler les africains, Bassirou qui ne veut pas engager un front avec l’ancien système et un général qui joue pour l’OTAN. Ils sont pris en otage naviguant dans ces courants de pensées qui vont se retourner contre eux. On avait pourtant compter sur eux, les voyant comme de réels et vrais combattants qui allaient se rallier aux pays de l’AES afin de constituer un front ouvert pour consolider la pression et renforcer les rapports de force dont les européens n’en veulent pas.
L’Afrique n’a plus le temps et il faut faire vite pour quitter dans ces tergiversations qui broient tous les espoirs. La France qui se tapait la poitrine de nous maintenir, chamboule en ce moment et c’est maintenant que les chefs d’état africains doivent supprimer ces organisations africaines inutiles, comme l’union africaine, les organisations comme la BCEAO, la CEMAC et supprimer cette monnaie qui est le premier grand obstacle.
Mais qui fera le premier pas, peu importe, il faut passer à la vitesse supérieure pour remettre tout en cause et repartir sur des bases saines au profit des africains et non le contraire. Nous reviendrons sur ce changement radical qui s’ouvre à l’Afrique et dont ses fils ne doivent plus jouer contre son destin.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
